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Quand l’amour rend aveugle… transitoirement

Quand l’amour rend aveugle… transitoirement
By Sylvestre SEGURON 7 years ago 10629 Views No comments

Âgée de 28 ans, cette jeune femme a vécu une expérience peu commune après ces ébats sexuels, bien qu’elle n’ait jamais eu un problème de santé particulier dans le passé. Aux urgences d’un hôpital de Toulouse, elle déclare ne plus brusquement avoir l’usage de la vue, pendant une relation sexuelle jusque-là. En conséquence, elle voit difficilement le déplacement d’une main, pourtant placée en face d’elle.

Après observation, on aperçoit quelques hémorragies internes du fond de son œil, notamment dans et en face de la rétine. Ces hémorragies sont également présentes au niveau du corps vitré qui détermine la zone comprise entre la rétine et le cristallin. Par contre, le fond du second œil (le gauche) s’avère sans anomalie.

Cependant, cette baisse de la vision de l’œil ne sera pas permanente, mais transitoire. À la lisière de trois mois, l’habilitée visuelle de l’œil va progressivement s’améliore pour atteindre de nouveau la normalité (10/10e), et cela sans aucun traitement, selon le Dr Vincent Soler et ses collègues dans le secteur de l’ophtalmologie de l’hôpital Pierre-Paul Riquet (CHU de Toulouse Purpan), ayant mentionné ce cas dans un article en ligne le 24 juillet de cette année par la revue la Presse Médicale.

Patient anglais

Pour pouvoir éclaircir ce problème d’hémorragie interne de l’œil (intraoculaire) dans ce cas typique, nous allons faire un focus sur une analyse clinique du même genre mise en ligne l’année 2014 au sein de la revue en ligne BMJ Case Reports. Ce cas concerne cette fois-ci un homme âgé de 29 ans qui a connu ce mémorable souvenir durant un intense rapport sexuel. Le lendemain de cette expérience, il remarque après un pas au saut de son lit que son œil gauche ne peut plus rien voir au niveau de la zone centrale du champ visuel.

Par ailleurs, il prend direction dans les urgences ophtalmologiques de l’hôpital universitaire de Southampton, situé en Grande-Bretagne, pour demander une consultation. Après observation, le constat est que son œil gauche détient une lacune dans le champ visuel, à la portée d’une zone avoisinant le centre, que les spécialistes nomment un scotome paracentral. L’œil gauche présente en son fond, une hémorragie en face de la rétine. Pourtant, son bilan sanguin normal, notamment celui de taux de glycémie (excluant ainsi une rétinopathie diabétique) et aussi les facteurs de coagulation.

On s’interroge alors sur comment un vaisseau rétinien a été capable de se briser machinalement jusqu’à développer une hémorragie. Est-il possible qu’il se soit brisé durant un effort ? Cependant, le patient déclare ne pas avoir eu d’autres maux : vomissement, toux, éternuement et constipation. Cette pathologie a été énumérée par Thomas Duane, un ophtalmologiste de Philadelphie, en 1972 pour la première fois. La rétinopathie de Valsalva arrive durant un effort comme tousser, vomir, éternuer, souffler rigoureusement, soulever un poids et même en accouchant. Durant ces efforts, la pression intrathoracique augmente. Aussi, cela cause une même augmentation de la pression veineuse, surtout dans les petits vaisseaux de l’œil, quand la glotte (placée en gorge arrière près des cordes vocales), reste close. Lorsque par exemple, l’homme voudrait ralentir son éjaculation durant une relation sexuelle. Nous y arrivons ! Cependant, le médecin traitant n’a pas pu questionner le patient sur ce sujet intime et le suggère de revenir trois jours plus tard.

Pour le second examen, un autre ophtalmologiste reçoit l’homme de 29 ans. Plus audacieux, le médecin lui demande directement ce qu’il a fait sexuellement parlant, pendant les temps précédant les manifestations oculaires. C’est à ce moment-là que le patient lui émet avoir fait de grands ébats sexuels la veille, au soir de son problème. Par ailleurs, le syndrome est bel est bien découvert : le jeune homme possède une rétinopathie de Valsalva post-coïtale.

Durant l’année 1995, les ophtalmologistes américains ont relaté six cas différents de rétinopathie de Valsalva post-coïtale (parmi lequel un est arrivé à une femme de 24 ans). Ils remarquaient qu’aucun de ces patients n’a évoqué les phénomènes précédant ce trouble de la vision avant une interrogation d’un médecin.

Rétinopathie de Valsalva post-coïtale

Dans le cas du parient anglais, que peut être la source de la déchirure de capillaires rétiniens durant un rapport sexuel intense ? Les ophtalmologistes britanniques déclarent la théorie qu’en stade pré-éjaculatoire (à cause du système nerveux parasympathique nerveux), les vaisseaux rétiniens subissent un dilatement à cause d’une amplification du flux sanguin. Durant l’orgasme, il y a une élévation brutale de la pression vasculaire rétinienne (à cause du système nerveux sympathique). Quand celle-ci joue sur une tentative d’expiration à glotte fermée, il se présente une augmentation de la pression veineuse. Par conséquent, il peut alors y avoir une hémorragie interne de l’œil dû à la rupture des capillaires rétiniens.

La supposition fonctionnelle instinctive, à défaut de traitement spécifique, est idéale dans la plupart de rétinopathie de Valsalva. Pour cette raison, dans le cas de l’homme de 29 ans, l’hémorragie interne de l’œil s’était réduite progressivement, et l’anomalie a donc baissé.

Chez la femme de 28 ans, mentionné par les ophtalmologistes de Toulouse, le cas est aussi une rétinopathie de Valsalva post-coïtale, jointe à un effort d’expiration exagérée contre une glotte fermée durant un intense ébat sexuel. La vision de l’œil en question est également rendue à la normale.

De ce fait, voici les points essentiels à énumérer à titre médical. Néanmoins, les faits ne racontent pas ce qui s’est passé chez ces adultes à titre personnel. On ignore jusqu’ici si l’homme a encore continué à fréquenter celle avec laquelle elle a eu de torrides rapports sexuels. Aussi, on ignore toujours si la Toulousaine possédait encore dans son champ de vision l’homme qui lui a tapé dans l’œil.